Vosges La forge d’antan de Gendreville : 20 ans au service du patrimoine rural et des métiers d’antan
Voilà un anniversaire à ne pas louper. Cela fait 20 ans que l’association « la forge d’antan » a vu le jour ; c’était précisément le 18 avril 2004. Pour célébrer cette date et la vocation immuable de la structure de faire revivre un patrimoine local, des métiers d’antan et des savoir-faire, environ 130 personnes ont été conviées aux abords de la forge. Dont plusieurs figures de la politique locale tels que le député Jean Jacques Gaultier , le président de la communauté de communes Terre d’eau, Christian Prévot, les maires de Vittel et de Contrexéville, Franck Perry et Luc Gerecke. Sans oublier le maire de Gendreville, Alain Martin.
Valoriser le patrimoine local
Pour célébrer cet anniversaire, le président de l’association Jean-Marie Humbert a tenu à retracer l’historique de la forge. « Elle s’est arrêtée en 1975. Elle appartenait à Léone Aubertin. » Ce n’est qu’en 2001 que le conseil municipal de l’époque et son maire Gabriel Bonjour , ont acquis la forge. L’objectif est alors clair : « Faire en sorte qu’elle soit inscrite dans le patrimoine local. » Il a fallu en revanche quelques travaux de mise aux normes et de sécurité.
Ainsi, en 2004 est créée l’association. En 2005, l’activité renaît et « le bruit du marteau-pilon » résonne à nouveau dans le village.
Perpétuer les gestes
Avec le recul, Jean Marie Humbert reconnaît le travail engagé et la renommée de la forge. « Les curistes, les touristes viennent de partout. On est intégré dans les circuits grâce aux offices de tourisme. » Pendant 20 ans, « il a fallu évoluer. On a créé alors les journées à thème où l’on fait découvrir le travail de forgeron et son environnement. » Quelque 6 000 personnes ont d’ailleurs participé à ces journées. L’association compte à présent 18 adhérents et plusieurs visites sont déjà programmées en amont des journées du patrimoine, en septembre. En attendant, avec l’aide de la municipalité, l’objectif reste le même : « Faire vivre la forge avec les gestes d’autrefois pour que les plus jeunes puissent apprécier le métier de leurs ancêtres. »