Mobilisation Sciences Po : «Il n'y aura jamais de droit au blocage», assène Gabriel Attal
Le Premier ministre est revenu sur la mobilisation propalestinienne qui a bloqué Sciences Po Paris ce vendredi.
Le Premier ministre Gabriel Attal a affirmé ce samedi qu'il « n'y aura jamais de droit au blocage » dans les universités, au lendemain d'une mobilisation propalestinienne tendue à Sciences Po, conclue par un accord entre manifestants et direction.
« Il n'y aura jamais de droit au blocage, jamais de tolérance avec l'action d'une minorité agissante et dangereuse qui cherche à imposer ses règles à nos étudiants et nos enseignants », a déclaré Gabriel Attal lors d'un déplacement à Pirou (Manche).
Un « spectacle navrant et choquant »
Le Premier ministre a déploré « le spectacle navrant et choquant » du blocage et de l'occupation partielle de l'établissement parisien par des manifestants propalestiniens ce vendredi, qui a tourné au face-à-face tendu avec d'autres manifestants pro-Israël.
La situation s'est cependant apaisée dans la soirée, après que la direction a annoncé la suspension de procédures disciplinaires et l'organisation d'un débat interne la semaine prochaine.
Une « minoritée agitée par LFI »
« Pour qu'il y ait du débat il faut que les règles soient respectées, que le respect des positions des uns et des autres soit permanent. Ce n'est pas ce qu'on a vu hier », a estimé Gabriel Attal, accusant « une minorité agitée par des forces politiques notamment La France Insoumise (de) chercher à perturber le fonctionnement de cette institution ».
« Je ne l'accepterai pas », a-t-il ajouté, promettant de « maintenir une vigilance absolue (...) sur le respect des valeurs de la République et de la loi ».